L' HISTOIRE DE LE PORC EN AFRIQUE DE L' OUEST
La localisation du porc dépend avant tout du contexte historico-religieux. Le porc n’est que peu ou pas représenté dans les pays où l’influence islamique ou copte est prépondérante.
Schématiquement, en Afrique les troupeaux importants sont situés en Afrique de l’Ouest et dans l’Océan Indien (Réunion, Madagascar). On rencontre également des troupeaux moins nombreux mais plus performants en Afrique orientale et australe. En effet, dans ces pays, contrairement au reste du continent, l’introduction du porc est récente (XIXe siècle). Les troupeaux sont constitués d’animaux de races améliorées, le plus souvent d’origine anglaise.
Les croisements avec les races exotiques ont été plus ou moins importants selon les pays, comme l’attestent les poids moyens de carcasse des animaux abattus : moins de 30 kg dans un premier groupe de pays (Guinée, Ghana, Togo, Bénin, Cameroun, Gabon), de 30 kg à 40 kg dans un second groupe de pays (Guinée Bissau, Libéria), plus de 50 kg dans un troisième groupe de pays (Côte d’Ivoire, Guinée Equatoriale, Nigeria, Sierra Leone) (D’Orgeval, 1997).
Au Bénin, D’Orgeval constate une contradiction frappante entre un élevage de porc de type occidental moribond et un élevage de porcs de race locale prospère : son étude aborde donc la question de l’intérêt du développement d’élevages de type améliorés face au relatif succès des élevages utilisant la race locale.
Très peu d’observations ont été enregistrées sur le porc local africain, qu’il ait été exploité selon les normes traditionnelles ou dans des conditions améliorées (Branckaert, 1989). Probablement, les quelques études faites sur les races locales africaines ont-elles suffisamment discrédité ces races locales : en effet, dans des conditions d’élevages optimales, les porcs de race locale ont des performances très largement inférieures à celles exprimées par les races exotiques. Pour pallier ces biais expérimentaux et mesurer le réel intérêt des différents génotypes utilisables, Molénat et al. (1986) rappellent qu’il est absolument nécessaire d’élaborer des protocoles expérimentaux qui comparent les performances dans deux types de milieu d’élevage : amélioré et traditionnel, suivant un schéma permettant de mesurer les interactions génotype x milieu e type de protocole permettrait de mieux mettre en évidence les qualités d’adaptation des races locales.
Il n’y est pas nécessaire d’élever des porcs de génotype exotique en milieu traditionnel, ce qui poserait des problèmes trop importants d’adaptation de ces animaux à un milieu très ingrat et très contraignant. On peut toutefois remarquer que la définition d’un milieu amélioré identique pour l’élevage des types génétiques peut difficilement être optimale, au sens économique, pour l’ensemble des deux génotypes : dans le cas des porcs locaux, on utilisera justement leur potentiel d’adaptation pour minimiser les intrants (réduction de la fréquence des traitements sanitaires, valorisation des ressource alimentaires locales.
Le porc de race locale africain
Origines
Les auteurs, tels Dechambre (1924) ou Pierre (1906), en analysant les correspondances morphologiques entre le porc ibérique et le porc local africain ont conclu que ce dernier avait probablement été introduit par les portugais au XVIIe siècle. Cette affirmation est contestée par Epstein (1971) qui suggère trois origines du porc local africain :
1.une origine néolithique depuis l’Egypte (on rencontre encore au Soudan des porcs ayant des caractéristiques proches de celles des populations néolithiques)
2.une origine asiatique
3.et enfin une origine portugaise
Il est donc probable que le porc ibérique a contribué à améliorer la population locale, mais il ne se trouve probablement pas à l’origine de cet élevage porcin en Afrique.
Description
Les descriptions disponibles dans la littérature sont sommaires et souvent très générales. Selon Serres (1973), « les porcs d’Amérique du sud et d’Afrique paraissent dériver du porc ibérique. Ils ont généralement une tête avec un front court, un groin allongé, de petites oreilles portées horizontalement ou légèrement dressées. Le corps, plutôt étroit, est porté par des membres assez longs, les animaux étant de type coureur. La croupe est légèrement inclinée et les jambons relativement peu musclés. On peut déceler chez le mâle une légère prédominance du train antérieur. La peau est souvent noire, parfois pie, rarement blanche. Le pelage est variable ; parfois formé de soies longues et grossières, qui cachent presque la peau, avec une bande de poils plus longs le long du rachis, parfois au contraire peu abondants » Le groin est long et cylindro-conique, effilé à l’extrémité. Tous les animaux ont un chanfrein rectiligne.
C’est donc un animal longiligne, mal conformé, d’une taille assez hétérogène : 0,4 à 0,6 m au sacrum et d’un poids adulte de 50 kg environ (D’Orgeval, 1997). Le nombre de tétines est important, 10 dans la grande majorité des individus observés au Bénin par D’Orgeval. Toujours selon ses observations sur 228 animaux femelles, la truie adulte se caractérise par, en moyenne, une hauteur au sacrum de 50 cm, une longueur totale de 74 cm, un périmètre thoracique de 73 cm et un poids adulte de 31 kg. La longueur du groin est en moyenne de 17 cm.
La fécondité mesurée au Burkina Faso varie de 1,2 à 1,8 portées par ans, pour une prolificité comprise entre 4 et 10, voire 15 au Cameroun. L’âge à la première mise bas est souvent supérieur à 15 mois.
Les races exotiques
Dans un certain nombre de pays d’Afrique Occidentale (Côte d’Ivoire, Nigeria, Cameroun,…), les animaux qualifiés d’« améliorés » représentent entre 10 et 20 % de la population porcine. Ces animaux, rarement de race pure, sont le produit de multiples croisements entre la race locale et les races exotiques, au gré des importations successives et des approvisionnements en géniteurs exotiques.
Au Nigeria, si la race Large White prédomine, il existe également des animaux Hampshire, Landrace, Duroc, Large Black (Pathiraja et al., 1987). En Côte d’Ivoire, des verrats craonnais, Yorkshire, Large White, Landrace et Piétrain ont été introduits (Yedow Lath, 1989). Au Cameroun, on relève des importations de Berkshire, Piétrain, Landrace et Large White (Doukam, 1983). Ces importations sont anciennes et on constate souvent une dégénérescence, expliquée par les auteurs à la fois par de la consanguinité et par une dilution importante des gènes exotiques dans la population locale.
Cependant, la plupart du temps, l’introduction de verrats améliorés a eu peu d’influence sur la race locale. En 1951, De Amanlidis écrivait à ce sujet au Congo Belge : « Les porcs exotiques ou croisés placés en milieu indigène ont donné, suite à des croisements désordonnés, des porcs dégénérés ». Au Bénin, D’Orgeval (1997) décrit le faible intérêt des animaux « améliorés » auprès des éleveurs, en raison du coût trop élevé de leur acquisition et de leur mode d’élevage.
En définitive, en Afrique Occidentale, on a pu identifier quatre populations qui ont été améliorées grâce à l’apport de sang exotique. Ces croisements ont donné naissance à de nouvelles races plus ou moins stabilisées que l’on rencontre soit dans la zone soudano-sahélienne, soit en altitude.
Dans la zone soudano-sahélienne, le porc est généralement peu présent en raison de l’importance de l’islam dans ces régions. Cependant les quelques régions où l’ethnie majoritaire pratique l’élevage du porc se sont avérées favorables à l’amélioration de la race locale. L’exemple le plus connu est celui du « Porc de Korhogo » : « Des verrats craonnais auraient été croisés avec des femelles locales, les meilleurs descendants de ce croisement auraient ensuite été accouplés avec des verrats Yorkshire, la stabilisation de cet étage a donné naissance à la souche de Korhogo » (Yedo Lath, 1989). Selon Meyer (communication personnelle), les importations de reproducteurs Large White remontent à 1934 et l’effectif actuel est d’environ 48 000 têtes. Le porc de Korhogo a connu un succès incontestable, grâce à ses bonnes performances, et a été largement exporté dans les pays limitrophes (Burkina faso, Guinée,…). Dans d’autres zones écologiquement proches, on retrouve également des porcs de format sensiblement plus grand que sur la côte, ayant bénéficié d’un apport de sang exotique : par exemple, le porc Dapaon au Togo et le porc Matéri au Bénin (Adjolohoun, 1991).
Dans les hautes terres du Cameroun (1400 m d’altitude), une souche particulière, le porc Bakwedi, s’est stabilisée après métissage de femelles locales avec des verrats Berkshire (Djouklam, 1983). Si la difficulté d’améliorer la race locale est réellement difficilement envisageable dans lez zones côtières, l’utilisation de ces souches pourrait offrir une alternative intéressante (D’Orgeval, 1997). D’une façon générale, les références zootechniques relatives aux porcins sont peu nombreuses en Afrique de l’Ouest : le Tableau 3 consigne les principaux résultats concernant la reproduction pour différents types génétiques dans différents pays.
Références
1.D’Orgeval Régis, 1997. Le développement de la production porcine en Afrique. Thèse INA-PG, Paris, 201p.
2.Diallo Mahmadou Saliou, Gillet Thierry, 2002. Elaboration d’un système de suivi du projet d’appui à l’élevage (PAE) en Guinée. Rapport de mission, Polycopié, Institut de recherches et d’applications des méthodes de développement. 28p.
3.Gouriou Pascal, 1998. Etude de Commercialisation de la viande porcine en Guinée. Polycopié AFVP, 64p.
4.Pathiraja,1987. Improvement of pig-meat production in developing countries. 2. Selection schemes. World Animal Review, N°61, pp.2-10.
5.Serres H., 1989. Précis d’élevage du porc en zone tropicale. Paris : Ministère de la Coopération et du Développement, 331p.
In: http://pigtrop.cirad.fr/ adapt. Leopoldo Costa
Schématiquement, en Afrique les troupeaux importants sont situés en Afrique de l’Ouest et dans l’Océan Indien (Réunion, Madagascar). On rencontre également des troupeaux moins nombreux mais plus performants en Afrique orientale et australe. En effet, dans ces pays, contrairement au reste du continent, l’introduction du porc est récente (XIXe siècle). Les troupeaux sont constitués d’animaux de races améliorées, le plus souvent d’origine anglaise.
Les croisements avec les races exotiques ont été plus ou moins importants selon les pays, comme l’attestent les poids moyens de carcasse des animaux abattus : moins de 30 kg dans un premier groupe de pays (Guinée, Ghana, Togo, Bénin, Cameroun, Gabon), de 30 kg à 40 kg dans un second groupe de pays (Guinée Bissau, Libéria), plus de 50 kg dans un troisième groupe de pays (Côte d’Ivoire, Guinée Equatoriale, Nigeria, Sierra Leone) (D’Orgeval, 1997).
Au Bénin, D’Orgeval constate une contradiction frappante entre un élevage de porc de type occidental moribond et un élevage de porcs de race locale prospère : son étude aborde donc la question de l’intérêt du développement d’élevages de type améliorés face au relatif succès des élevages utilisant la race locale.
Très peu d’observations ont été enregistrées sur le porc local africain, qu’il ait été exploité selon les normes traditionnelles ou dans des conditions améliorées (Branckaert, 1989). Probablement, les quelques études faites sur les races locales africaines ont-elles suffisamment discrédité ces races locales : en effet, dans des conditions d’élevages optimales, les porcs de race locale ont des performances très largement inférieures à celles exprimées par les races exotiques. Pour pallier ces biais expérimentaux et mesurer le réel intérêt des différents génotypes utilisables, Molénat et al. (1986) rappellent qu’il est absolument nécessaire d’élaborer des protocoles expérimentaux qui comparent les performances dans deux types de milieu d’élevage : amélioré et traditionnel, suivant un schéma permettant de mesurer les interactions génotype x milieu e type de protocole permettrait de mieux mettre en évidence les qualités d’adaptation des races locales.
Il n’y est pas nécessaire d’élever des porcs de génotype exotique en milieu traditionnel, ce qui poserait des problèmes trop importants d’adaptation de ces animaux à un milieu très ingrat et très contraignant. On peut toutefois remarquer que la définition d’un milieu amélioré identique pour l’élevage des types génétiques peut difficilement être optimale, au sens économique, pour l’ensemble des deux génotypes : dans le cas des porcs locaux, on utilisera justement leur potentiel d’adaptation pour minimiser les intrants (réduction de la fréquence des traitements sanitaires, valorisation des ressource alimentaires locales.
Le porc de race locale africain
Origines
Les auteurs, tels Dechambre (1924) ou Pierre (1906), en analysant les correspondances morphologiques entre le porc ibérique et le porc local africain ont conclu que ce dernier avait probablement été introduit par les portugais au XVIIe siècle. Cette affirmation est contestée par Epstein (1971) qui suggère trois origines du porc local africain :
1.une origine néolithique depuis l’Egypte (on rencontre encore au Soudan des porcs ayant des caractéristiques proches de celles des populations néolithiques)
2.une origine asiatique
3.et enfin une origine portugaise
Il est donc probable que le porc ibérique a contribué à améliorer la population locale, mais il ne se trouve probablement pas à l’origine de cet élevage porcin en Afrique.
Description
Les descriptions disponibles dans la littérature sont sommaires et souvent très générales. Selon Serres (1973), « les porcs d’Amérique du sud et d’Afrique paraissent dériver du porc ibérique. Ils ont généralement une tête avec un front court, un groin allongé, de petites oreilles portées horizontalement ou légèrement dressées. Le corps, plutôt étroit, est porté par des membres assez longs, les animaux étant de type coureur. La croupe est légèrement inclinée et les jambons relativement peu musclés. On peut déceler chez le mâle une légère prédominance du train antérieur. La peau est souvent noire, parfois pie, rarement blanche. Le pelage est variable ; parfois formé de soies longues et grossières, qui cachent presque la peau, avec une bande de poils plus longs le long du rachis, parfois au contraire peu abondants » Le groin est long et cylindro-conique, effilé à l’extrémité. Tous les animaux ont un chanfrein rectiligne.
C’est donc un animal longiligne, mal conformé, d’une taille assez hétérogène : 0,4 à 0,6 m au sacrum et d’un poids adulte de 50 kg environ (D’Orgeval, 1997). Le nombre de tétines est important, 10 dans la grande majorité des individus observés au Bénin par D’Orgeval. Toujours selon ses observations sur 228 animaux femelles, la truie adulte se caractérise par, en moyenne, une hauteur au sacrum de 50 cm, une longueur totale de 74 cm, un périmètre thoracique de 73 cm et un poids adulte de 31 kg. La longueur du groin est en moyenne de 17 cm.
La fécondité mesurée au Burkina Faso varie de 1,2 à 1,8 portées par ans, pour une prolificité comprise entre 4 et 10, voire 15 au Cameroun. L’âge à la première mise bas est souvent supérieur à 15 mois.
Les races exotiques
Dans un certain nombre de pays d’Afrique Occidentale (Côte d’Ivoire, Nigeria, Cameroun,…), les animaux qualifiés d’« améliorés » représentent entre 10 et 20 % de la population porcine. Ces animaux, rarement de race pure, sont le produit de multiples croisements entre la race locale et les races exotiques, au gré des importations successives et des approvisionnements en géniteurs exotiques.
Au Nigeria, si la race Large White prédomine, il existe également des animaux Hampshire, Landrace, Duroc, Large Black (Pathiraja et al., 1987). En Côte d’Ivoire, des verrats craonnais, Yorkshire, Large White, Landrace et Piétrain ont été introduits (Yedow Lath, 1989). Au Cameroun, on relève des importations de Berkshire, Piétrain, Landrace et Large White (Doukam, 1983). Ces importations sont anciennes et on constate souvent une dégénérescence, expliquée par les auteurs à la fois par de la consanguinité et par une dilution importante des gènes exotiques dans la population locale.
Cependant, la plupart du temps, l’introduction de verrats améliorés a eu peu d’influence sur la race locale. En 1951, De Amanlidis écrivait à ce sujet au Congo Belge : « Les porcs exotiques ou croisés placés en milieu indigène ont donné, suite à des croisements désordonnés, des porcs dégénérés ». Au Bénin, D’Orgeval (1997) décrit le faible intérêt des animaux « améliorés » auprès des éleveurs, en raison du coût trop élevé de leur acquisition et de leur mode d’élevage.
En définitive, en Afrique Occidentale, on a pu identifier quatre populations qui ont été améliorées grâce à l’apport de sang exotique. Ces croisements ont donné naissance à de nouvelles races plus ou moins stabilisées que l’on rencontre soit dans la zone soudano-sahélienne, soit en altitude.
Dans la zone soudano-sahélienne, le porc est généralement peu présent en raison de l’importance de l’islam dans ces régions. Cependant les quelques régions où l’ethnie majoritaire pratique l’élevage du porc se sont avérées favorables à l’amélioration de la race locale. L’exemple le plus connu est celui du « Porc de Korhogo » : « Des verrats craonnais auraient été croisés avec des femelles locales, les meilleurs descendants de ce croisement auraient ensuite été accouplés avec des verrats Yorkshire, la stabilisation de cet étage a donné naissance à la souche de Korhogo » (Yedo Lath, 1989). Selon Meyer (communication personnelle), les importations de reproducteurs Large White remontent à 1934 et l’effectif actuel est d’environ 48 000 têtes. Le porc de Korhogo a connu un succès incontestable, grâce à ses bonnes performances, et a été largement exporté dans les pays limitrophes (Burkina faso, Guinée,…). Dans d’autres zones écologiquement proches, on retrouve également des porcs de format sensiblement plus grand que sur la côte, ayant bénéficié d’un apport de sang exotique : par exemple, le porc Dapaon au Togo et le porc Matéri au Bénin (Adjolohoun, 1991).
Dans les hautes terres du Cameroun (1400 m d’altitude), une souche particulière, le porc Bakwedi, s’est stabilisée après métissage de femelles locales avec des verrats Berkshire (Djouklam, 1983). Si la difficulté d’améliorer la race locale est réellement difficilement envisageable dans lez zones côtières, l’utilisation de ces souches pourrait offrir une alternative intéressante (D’Orgeval, 1997). D’une façon générale, les références zootechniques relatives aux porcins sont peu nombreuses en Afrique de l’Ouest : le Tableau 3 consigne les principaux résultats concernant la reproduction pour différents types génétiques dans différents pays.
Références
1.D’Orgeval Régis, 1997. Le développement de la production porcine en Afrique. Thèse INA-PG, Paris, 201p.
2.Diallo Mahmadou Saliou, Gillet Thierry, 2002. Elaboration d’un système de suivi du projet d’appui à l’élevage (PAE) en Guinée. Rapport de mission, Polycopié, Institut de recherches et d’applications des méthodes de développement. 28p.
3.Gouriou Pascal, 1998. Etude de Commercialisation de la viande porcine en Guinée. Polycopié AFVP, 64p.
4.Pathiraja,1987. Improvement of pig-meat production in developing countries. 2. Selection schemes. World Animal Review, N°61, pp.2-10.
5.Serres H., 1989. Précis d’élevage du porc en zone tropicale. Paris : Ministère de la Coopération et du Développement, 331p.
In: http://pigtrop.cirad.fr/ adapt. Leopoldo Costa
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